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Encore appelé banc moteur, le banc de puissance est utilisé pour estimer la puissance du moteur d’une voiture. Le niveau de performance de sa mécanique est ainsi mieux connu. Les trains roulants (freinage et suspension, pneumatique, organes de transmission) d’un véhicule soumis à ce test doivent être en bon état pour éviter certains dommages. Il vaut mieux éviter un éclatement de pneu.
Les différents type de banc et leurs caractéristiques
Il existe deux types de banc de puissance. Le premier est utilisé pour tester les moteurs qui sont sans véhicule. Il est donc utilisé dans les laboratoires des préparateurs, des motoristes et des constructeurs automobiles. Pour ce qui est du second, c’est le banc à rouleaux, et les particuliers l’utilisent pour avoir une estimation de la puissance au sol de leur véhicule.
Les caractéristiques du banc à rouleaux
Le banc à rouleaux comporte plusieurs rouleaux et c’est la quantité de roues motrices du véhicule testé qui détermine la quantité exacte de rouleaux. C’est le véhicule qui entraine le banc, mais celui-ci est équipé d’un système qui lui permet de freiner. Les bancs à rouleaux sont les suivants :
- le banc inertiel qui n’a pas de freins et qui fonctionne au courant de Foucault. Il permet des mesures au moment de l’accélération du véhicule (mesures inertielles) ;
- le banc freiné qui a des freins et qui fonctionne également au courant de Foucault. Il permet des mesures avec des régimes moteurs qui ont été stabilisés.
Le banc est également pourvu d’un élévateur grâce auquel il est possible de placer le véhicule dessus. Des sangles permettent de maintenir le véhicule en place, et des ventilateurs auxiliaires favorisent la circulation d’un air frais grâce auquel le moteur ne va pas surchauffer.
Comment se passe le passage au banc de puissance pour un véhicule ?
Dans un premier temps, le véhicule est présenté sur l’élévateur. Celui-ci le place alors dans l’axe du banc, puis il est sanglé. Les ventilateurs sont ensuite placés en face de la calandre. Par la suite, on procède à la mesure de la démultiplication de la transmission, puis les données sont programmées dans un ordinateur dit de contrôle. Une fois que le moteur est en température de fonctionnement, il est possible de commencer avec les tests qui sont au nombre de trois :
- la mesure inertielle qui a lieu sur une période allant de 10 à 30 secondes, et qui permet une première mesure de la puissance et du couple qui se trouve au niveau des roues. La transmission sera ensuite désaccouplée, la voiture laissée en roue libre jusqu’à ce qu’elle s’arrête, afin de pouvoir mesurer les pertes causées par la décélération. Pour finir, ces deux mesures seront additionnées pour pouvoir estimer la puissance du couple au sol ;
- la mesure dynamique dont le fonctionnement ressemble à celui de la mesure inertielle, mais qui a lieu avec l’utilisation de freins à courants de Foucault, ce qui permet la simulation d’une charge plus importante ;
- la mesure à régime stabilisé et en mode freiné, qui est très utile pour les moteurs qui sont sous le coup d’une préparation pointue ou qui sont destinés à la compétition.