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L’entretien régulier de sa voiture n’est pas uniquement une obligation à respecter, c’est une démarche nécessaire à accomplir. En plus d’assurer la sécurité des passagers (y compris le conducteur), il garantit la longévité et le bon fonctionnement de l’automobile. La réalisation du contrôle technique est également obligatoire du point de vue de la loi. La question qui se pose est la suivante : à quelle fréquence faut-il faire l’entretien de sa voiture ? En réalité, la périodicité de la révision dépend principalement du modèle et du carnet d’entretien du véhicule. Si vous voulez en savoir plus, nous allons tout vous expliquer dans cet article.
Le meilleur moment de procéder à la révision d’un véhicule
Pour découvrir la meilleure périodicité de révision de votre voiture, il vous suffit de vous référer à votre carnet d’entretien. Il s’agit du document fourni par le constructeur (ou par le revendeur en cas d’une voiture d’occasion) lors de l’achat de votre automobile. Il indique le kilométrage maximum à respecter entre deux révisions et toutes les opérations de maintenance à réaliser. En général, cette périodicité peut être rapportée à tous les 15 000 km, les 20 000 km ou les 30 000 km, selon les modèles.
Pour une Renault Clio, par exemple, la révision doit être effectuée tous les 30 000 km. Pour une Peugeot 208, en revanche, l’entretien doit être réalisé tous les 20 000 km. Quoi qu’il en soit, sachez qu’en matière de mécanique ou de carrosserie automobile, le garage Paul Bert est en mesure de répondre à tous vos besoins. N’hésitez pas à consulter ses services si vous êtes à la recherche d’un garage fiable et compétent.
L’obligation légale d’effectuer un contrôle technique
La loi impose à tous les propriétaires de 4X4, de camping-cars, de véhicules utilitaires, et de camionnettes d’effectuer un contrôle technique au moins tous les deux ans. Cette obligation a été établie afin d’assurer la sécurité des conducteurs, des passagers et des piétons. Même si le kilométrage maximum indiqué sur le carnet d’entretien n’est pas atteint, vous devez procéder à une révision lorsque l’échéance de deux ans arrive à son terme.
S’il s’agit d’une nouvelle voiture, la première opération de maintenance ne sera obligatoire qu’à sa quatrième année. Elle doit être effectuée dans les 6 mois précédant cette quatrième année d’acquisition. La périodicité de la révision se rapportera ensuite tous les deux ans. Cette règle est prévue par l’article R323-22 du Code de la route et est applicable à tous les véhicules légers. Sont concernés les véhicules qui ont un PTAC ou Poids Total Autorisé en Charge est inférieur ou égal à 3,5 tonnes. Seuls les quads, les voitures sans permis et les véhicules de collection mis en circulation avant le 01/01/1960 échappent à cette obligation de contrôle technique. Les voitures de collection mises en circulation après le 01/01/1960 ne doivent effectuer leur contrôle technique que tous les 5 ans.
Si l’automobiliste ne respecte pas cette règle, il encourt une contravention de 4e classe et risquera de payer une amende forfaitaire de 135 €. Les forces de l’ordre ou les autorités compétentes peuvent aussi décider d’immobiliser sa voiture et de retenir son certificat d’immatriculation (carte grise). Ce document ne pourra alors être restitué qu’après la réalisation d’un contrôle technique dans les 7 jours qui suivent l’arrestation. Si vous achetez une voiture d’occasion, faites bien en sorte d’obtenir le dernier procès-verbal de contrôle technique de l’automobile. C’est ce qui vous permettra de prévoir votre prochaine opération de maintenance.
Les 10 fonctions mécaniques de base vérifiées lors d’un contrôle technique
Dans la pratique, 10 fonctions mécaniques de base sont vérifiées lors d’une procédure de contrôle technique. Les 5 premières fonctions concernent :
- l’identification du véhicule,
- le freinage,
- la direction,
- la visibilité (pare-brise, rétroviseurs, etc.),
- l’éclairage/signalisation (feux, dispositifs réfléchissants, et équipements électriques).
Les 5 dernières fonctions sont liées à la liaison au sol, à la structure (carrosserie), aux équipements, aux organes mécaniques et aux niveaux sonores (incluant le niveau de pollution).
Si vous voulez obtenir un timbre portant la lettre A sur votre carte grise, vous aurez intérêt à bien vérifier ces points à l’avance. Si vous recevez la note « S » ou « R », vous serez obligé de réaliser des travaux de réparation auprès d’un garage.
Le processus de révision d’une voiture pendant un contrôle technique
Selon les chiffres de mma.fr, 133 points doivent être passés au crible lors d’une procédure de contrôle technique. Parmi ces éléments sont notamment vérifiés :
- la plaque d’immatriculation,
- la plaque du constructeur,
- l’état de présentation du véhicule,
- la pédale de frein,
- le dispositif d’assistance de freinage hydraulique,
- les plaquettes de frein,
- le système de freinage,
- le système antiblocage ABS,
- le volant,
- la timonerie de direction,
- la direction assistée électronique,
- les vitrages,
- les rétroviseurs,
- le lave-glace du pare-brise,
- les liaisons électriques,
- les témoins,
- la batterie de traction,
- le coffre,
- les essieux,
- les roulements,
- les pneumatiques,
- les châssis,
- le réservoir,
- les conduites de carburant,
- les ceintures et ancrages,
- l’airbag,
- le compteur kilométrique,
- le système de réduction de bruit,
- l’équipement de réduction des émissions,
- les pertes de liquides.
Ce contrôle technique dure environ 45 minutes et à son issue, l’automobiliste reçoit un procès-verbal de contrôle technique attestant sa note (la meilleure étant « A »). Si des défaillances majeures (note « S ») ou critiques (note « R ») sont constatées, l’automobiliste sera contraint de réaliser une contre-visite. Cette dernière consiste à vérifier si la ou les réparations recommandées dans l’ancien procès-verbal de contrôle technique ont bien été effectuées.
Si vous réparez votre voiture conformément à ce document, vous obtiendrez une note A. En revanche, si la contre-visite est défavorable, le timbre apposé sur votre certificat d’immatriculation mentionnera la lettre S ou R.
Les éléments à considérer pour reconnaître un garage fiable
Pour trouver un garagiste honnête et fiable, vous devez prendre en compte un certain nombre d’éléments. Il vous faut notamment inspecter son lieu de travail et vérifier si son atelier est bien entretenu ou pas. Si c’est le cas, vous pouvez déjà vous rassurer qu’il est assez méticuleux.
Vous devez ensuite contrôler s’il respecte la procédure préétablie par la loi. Il est notamment tenu de vous faire signer un ordre de réparation indiquant les travaux à effectuer avant le début des opérations. Ce document doit également indiquer le tarif de la prestation.
Ensuite, nous vous conseillons de vérifier la provenance des pièces de rechange que le garagiste utilise. S’il vous donne des réponses précises et vérifiables, vous pouvez être sûr de son sérieux.
Enfin, privilégiez les professionnels à l’écoute et qui vous permettent de contrôler l’avancement des opérations. N’hésitez pas à comparer les offres avant de faire votre choix.